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L’implant cochléaire est un dispositif qui transforme les informations auditives acoustiques en signal électrique délivré directement au nerf auditif. Il s'adresse essentiellement à des surdités sévères à profondes, bilatérales notamment chez les adultes devenus sourds et chez les enfants sourds congénitaux, leur offrant la possibilité d’une communication orale.
Principe de fonctionnement de l'implant cochléaire
La partie externe :
Un processeur (1) transforme les sons de l'environnement, captés par un microphone, en signaux électriques. Une antenne (2) transmet ces signaux à travers la peau vers la partie interne implantée (3).
La partie interne :
Implantée chirurgicalement (3), elle réceptionne puis véhicule le signal électrique jusqu’à un faisceau d’électrodes (4) placé dans la cochlée. Le rôle de ce dernier est d’émettre des impulsions électriques qui stimulent les fibres du nerf auditif ou les neurones du ganglion spiral. L’influx nerveux créé est envoyé vers le cerveau où il est analysé et interprété.
Ce fonctionnement est résumé dans la vidéo ci-dessous
Choix d’implantation et prise en charge
La décision de l’implantation, l’intervention et le suivi du patient sont assurés par une équipe pluridisciplinaire le plus souvent composée d’ORL, d’orthophonistes, d’audiologistes et de psychologues. Les caractéristiques de la surdité, l'âge, l'envie de communiquer et avec quels moyens, d'éventuels troubles associés (autisme, hyperactivité), … sont autant de critères étudiés avant la décision d'une implantation.
Apprentissage
La compréhension avec l’implant cocléaire requiert du temps et une rééducation primordiale pour intégrer les informations auditives reçues. Cet apprentissage se fait avec l’aide d’une orthophoniste, d’un audiologiste, mais également au quotidien par des exercices personnels (CD, internet, écoute de l’environnement sonore,...).
Limites de l’implant cochléaire
Au-delà des critères d’implantation, l’implant présente des limites perceptives. Globalement, la compréhension dans le silence est acquise par la grande majorité des patients implantés. En revanche, une conversation dans le bruit ou la perception de la musique sont des situations sonores difficiles. Par exemple, l’écoute de la musique laisse un sentiment partagé : certains patients implantés l’apprécieront, reconnaitrons quelques paroles et mélodies ; d'autres au contraire, rencontreront de grandes difficultés.
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